Ce projet est le deuxième groupe issu de la deuxième génération d’ensembles collaboratifs franco-américains que The Bridge met en orbite.
Suivant une intuition initialement proposée par le guitariste Raymond Boni, Mai Sugimoto, Anton Hatwich et Paul Rogers ont pris le temps, en novembre 2019 à Chicago, d’explorer les possibilités d’un vaisseau à majorité d’instruments à cordes et sans claviers, sans percussions, piloté simultanément par quatre individus aux personnalités artistiques radicalement différentes. L’idée était de créer une musique qui se débattrait avec les idées de déploiement et d’enchevêtrement, du son comme un ensemble de lignes et de torsions. Des points éloignés dans l’espace et dans le temps peuvent toujours être reliés, quand bien même on ne s’y attendrait pas, surtout quand on ne s’y attend pas : « L’improvisation étant un lien fondamental pour la coexistence des êtres, ce qui m’intéresse le plus dans cette rencontre franco-américaine, c’est le parcours singulier de chacun, et la qualité inédite de cet événement. » Dixit Boni. Mission accomplie et à réaccomplir en France en octobre 2022.