À Porto-Novo, capitale du Bénin, le terme Ajogan désigne à la fois les rites, chants et chorégraphies liés aux collectivités royales des Gùn, et les instruments de musique sacrés. Sa majesté Gbèzé Ayontinmè Tofa IX et les femmes du palais royal, détentrices des secrets du culte des vodun d’Ajogan, performent ce rite à diverses occasions sacrées et profanes : elles chantent et dansent les louanges de la famille royale, l’histoire de la colonisation mais aussi des sujets plus contemporains tels que l’éducation.