Au début, c’était le battement du coeur : la pulsation primordiale d’une vie qui est devenue rythme, tempo : Marco.
Puis des ailes sont nées sur ses pieds, mille fleurs dans son âme. Les mésaventures et les rires ont façonné sa peau d’eau et ouvert des sillons à l’émotion et au cri, au deuil et à la fête : parce que le flamenco était ce lieu sans limites où son impulsion (créative, vitale) prenait tout son sens.
Maintenant, il est temps de raconter ce vécu ; de revenir aux origines, il y a vingt ans. Non pas pour recommencer, mais tel un voyageur dans le temps, attentif et sincère, de redécouvrir l’essence du vrai flamenco et le faire revivre plein de sens, loin du musée, dans l’émotion de sa pulsation kaléidoscopique, de sa danse insaisissable, du coeur pur d’un artiste du XXIe siècle : Marco Flores.