Le Grand Écart, c’est un pas de côté dans la saison avec de la musique aux accents circassiens.
Électron libre de la scène performative, Sébastien Vion illumine les nuits parisiennes au travers de son double Corrine. C’est sur la scène du mythique cabaret de Pigalle, Madame Arthur, que va naître l’idée de ce cabaret show décalé, rythmé par les chansons de Bashung.
Entourée de ses deux complices de voix et de perruques que sont Brenda Mour et Patachtouille ainsi que de six musiciens hors pair, Corrine nous entraîne dans une folle traversée électro rock-poétique de l’œuvre du ténébreux rockeur. Et Bashung nous revient.
Car voilà que la flamboyante tribu éveille la bête, fait remonter à la vie la colère, les tripes, le désir et la tendresse, à coups de talons, de paillettes et costumes en latex mais surtout d’une sacrée dose de talent.
Du Osez Joséphine dans un saloon au Vertige de l’amour dans un lit gonflable, du Bombez en catcheuses à La nuit je mens sous lampadaire, la joyeuse troupe s’aventure sur les routes les plus sinueuses d’un répertoire aux multiples facettes.
Exultation des voix et des corps, scène électrique, projections vidéo et énergie débridée, il y a du plaisir à revendre.