Un engagement poétique

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Des objets qui s’animent, une pesanteur évanouie, l’absurdité poétique du quotidien, un univers fantasmagorique d’où tout s’échappe... C’est la façon qu'ont Cécile Roussat et Julien Lebek de parler de cette folie qu’est la vie.


Ils écrivent et mettent en scène avec des images, familières mais toujours décalées, douces mais impertinentes, accessibles à tous mais chargées de plusieurs degrés de lecture. Pour Au Bonheur des Vivants, ils s’inspirent autant de Gaston Lagaffe que de Magritte, de la Famille Addams que de Murnau, Marcel Aymé ou encore Fritz Lang.


Formés auprès de Marcel Marceau et au Centre national des Arts du Cirque, après 7 années à diriger d’autres artistes, Roussat & Lubek retournent, chargés de ces rencontres, à la simplicité de leur relation duelle et à leurs propres compétences : jeu burlesque, théâtre corporel, musique, manipulation d’objet, travail d’illusion...


Avec la sincérité du clown et la grâce du mime, ils rédigent une fable visuelle et féerique aux allures de rêve éveillé, parsemée comme notre quotidien, d’obstacles insignifiants et de moments de grâce, qui raconte l’Enchantement du vivant.


Ainsi, les thèmes qui traversent ce spectacle sont multiples — l’ennui, l’attente, le désir contrarié, l’imprévisibilité, le mensonge, la peur de l’autre — et viennent rappeler, comme le dit le titre, que ce sont bien tous ces obstacles à contourner, et non l’objectif jamais atteint, qui constituent l’essence de la vie !