Tégé, peinture et sculpture


Marcher, arpenter le paysage, mais aussi le sentir, l’éprouver, l’habiter. Tégé n’a de cesse d’observer la splendeur de la nature et de s’en émerveiller. Il n’est pas question ici de retranscrire en imitant mais de peindre ou sculpter sa beauté, sa séduction, son intimité, sa vulnérabilité et son abandon aussi.

Dans plusieurs séries picturales, entre pastel, collage et encre, l’artiste plonge dans les détails du végétal, dans l’harmonie, la sensibilité des paysages que notre regard, parfois insuffisamment curieux, manque tristement ou peine à voir. De ces incroyables compositions naturelles, Tégé restitue alors leurs transparences, leurs superpositions, leurs paradoxes et messages, et dit de leur liberté, faiblesse et poésie. Dans sa peinture épurée, élégante, d’une simplicité complexe, la délicatesse des lumières, la finesse du trait, la subtilité des coloris convoquent rêverie et émotions.

Et puis, dans des sculptures grandioses, où métal, pierre et autre ardoise conversent, la nature s’affiche puissante et majestueuse. Des colosses de bois habitent notre espace, car placés à notre niveau, nous emportant dans une indéniable communion.

Il y a, dans cet ensemble, calme, force et contemplation. Un hymne à la splendeur du monde.



Vernissage le samedi 15 juin à 17h30

Avec écritures et lectures poétiques d’après les œuvres