Exercice mené par Christophe Sermet
avec les PE2 Dussenne (Valentin Antille, Louisa Billon, Rachel D’Aietti, Naomi Dauchelle, Pénélope Jullian-Bide, Louison Martens, Laure Nicodème, Sacha Rozenblum-Vial, Emile Schipman, Fanny Sznajder, Antonin Van Dorslaer, Grégoire Vat)
illustration : Pénélope Jullian-Bide
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Une mère retrouve sa fille adulte, en attendant son fils ; un homme et son ex-femme règlent des comptes, sans pudeur ; une veuve et ses beaux-fils sont à la recherche du bon endroit pour la tombe du père. Des petits groupes d’individus se côtoient, de manière inattendue et fortuite, à l’écart du bruit de la ville et du monde : un banc public, situé entre un cimetière et une rivière. Des conversations intimes s’engagent, des liens furtifs se tissent, des micro-tragédies se revivent et se bousculent dans un rythme de comédie. Au centre de la tragi-comédie, il y a la disparition annoncée d’un jeune homme. Durant la seconde moitié, lors d’une fête dans un appartement, le manque du disparu occupe les discussions. La microsociété esquissée à traits précis et incisifs par Lygre semble traversée d’une pulsion commune : celle de ne pas céder à la tristesse et de tenter de faire place à la joie, aussi ténue soit-elle.
Arne Lygre est né en 1968, à Bergen, en Norvège. Il est auteur de romans, nouvelles et pièces de théâtre. En 1998, il écrit sa première pièce, Mamma og meg og men (Maman et moi-même et les hommes). L’ensemble de son œuvre dramatique est traduite, publiée et jouée dans plusieurs pays d’Europe. À L’Arche ont paru Homme sans but (2007), Je disparais (2011), Rien de moi (2014) et Nous pour un moment / Moi proche (2019).
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