Alessandro Parente, photographe italien, tire ses clichés selon le procédé né en 1851 du collodion humide, tirage d’argent pur sur un film de cellulose étalé sur divers supports noircis, naturellement le verre. Pour cette exposition, il utilise un support inédit : l’ardoise.En 2022, l’artiste a pris résidence à la maison des Ailleurs et a parcouru les Ardennes. Son regard de photographe s’est concentré sur les forêts du territoire, dont il a essayé d’être le lien.Ces paysages forestiers ont été fixés sur des carrés d’ardoise, rendus aussi lisses que du verre révélant ainsi un noir profond. L’ardoise et la synergie de la flore et de la faune sont devenus le sujet principal des clichés de cette exposition.Cette exposition, présentée à partir du 11 février au musée de l’Ardenne, est le fruit d’un partenariat transfrontalier entre les musées de Charleville-Mézières et le musée de la Grande Ardenne de Bastogne (Belgique).