Ils s’appellent Aboubacar, Izabela ou encore Virgil. Ils ont à peine vingt ans et sont venus nous parler d’amour.
Premiers baisers, premiers émois, premiers désirs… à travers le récit universel, les singularités s’expriment et se confrontent.
Que signifie aimer quand on habite une banlieue dite « sensible » ? Quand on a grandi à l’ère des réseaux sociaux et qu’il faut se positionner par rapport aux traditions, à la religion, et surtout… au regard des autres ?
Fidèle à sa démarche, l’auteur et metteur en scène Ahmed Madani puise la « matière humaine » d’Incandescences de ses nombreuses rencontres avec des jeunes résidant en quartiers populaires. Sur scène, les neuf interprètes (au départ non- professionnels) brillent d’un talent brut, parvenant avec brio à faire entendre la voix d’une jeunesse incandescente. Il y aura des confidences, de la fierté, de la malice et des provocations, mais aussi beaucoup de tendresse – car au fond, c’est de cela qu’il est question.
Un voyage au pays des zones sensibles dont on ressort ému, transporté, vitalisé.