Quelqu’un marche ou s’arrête, et nous en sommes les témoins. Les nouvelles peintures de Dominique Funès montrent un être en promenade, peut-être un solitaire, en chemin, en errance, en exil. Un être en équilibre instable, parfois bien calé sur ses appuis. On le suppose masculin même si l’on ne le connaît qu’à partir du mollet. Peut-être y a-t-il plusieurs marcheurs, peut-être parmi eux quelques unijambistes. Ce ne serait plus alors d’un promeneur solitaire qu’il serait question, mais d’une possible fraternité des solitaires, pas tout à fait seuls cependant, et plutôt en compagnonnage, en ce qu’ils sont représentés par le peintre et désormais regardés.