Fable écologique et thriller environnemental, cette balade, nocturne et sonore, nous conduit sur l’un des plus beaux sentiers de la ville pour nous raconter une histoire de vies parallèles. MADE IN ANTIGELAu début, nous avons tous cru que c’était le Monde, dans son entier, qui avait cessé de tourner, de fonctionner, de vivre. Qui était en quarantaine. Mais alors que les rues étaient désertées par l’Homme, la faune, elle, profitait allégrement de la ville ouverte. L’humanité a dû rouvrir les yeux : son activité a confiné sur ses territoires des milliers de vies. Un choc pour beaucoup qui découvrent que nos bois si familiers abritent une faune qui se cache de nous. Que nos balades anodines réduisent brutalement le territoire d’autres espèces que la nôtre. Libérés de l’emprise humaine, nos lieux ont aussitôt été investis par d’autres vivants. Nous détournant de l’essentiel, les médias se sont saisis de ces faits divers pour faire le buzz. Pour alimenter en légèretés quotidiennes la story d’une retraite forcée. Une famille de sanglier a été vue à Saint-Jean ; un renard élut domicile dans un théâtre en construction à Carouge ; un cerf traverse de son pas majestueux le bois de la Bâtie : et nous de rêver tous en chœur à de nouvelles et merveilleuses cohabitations possibles dans un monde d’après : « Le Monde d’Après »… Mais qu’en est-il ? C’est ce que nous révèle à sa manière cette fable écologique, ce thriller environnemental. Une balade nocturne et sonore qui nous conduit sur l’un des plus beaux sentiers de la ville et nous raconte une histoire de vies parallèles.