Par la fenêtre / Mais n'te promène pas toute nue... FEYDEAU
« C'est absurde évidemment, mais si drôle ! »
Avec ces deux farces conjugales, ce qui frappe c'est la permanence et la rigueur du style, la folle gaieté, le tempo effréné, le mélange d'horlogerie fine et de débordements absurdes, l'écriture acérée sous la légèreté de ton. Car évoquer Feydeau, c'est avoir la certitude que la représentation ne sera pas source de mélancolie. Malgré l'écart temporel entre les deux courtes pièces, 1882 pour la première, 1911 pour l'autre, on retrouve ce même caractère sarcastique sur la sociabilité bourgeoise, présent dans le théâtre de Feydeau. Tous les ingrédients du comique de situation sont déployés pour dépeindre les mœurs corrompus de la petite bourgeoisie et en dénoncer la médiocrité de ses protagonistes.