Myriam Gourfink explore ce que le souffle peut générer comme structure chorégraphique pour huit danseuses : une proposition qui réinvente de nouvelles formes d’expression chorégraphique, où respirer fait tendre vers la maîtrise et l’audace absolue. Myriam Gourfink a imaginé, en s’appuyant sur les techniques de yoga et l’écriture de partitions chorégraphiques, un dispositif d’expérimentation pour rendre lisible comment l’élasticité de la respiration cellulaire engendre un toucher doux et sensible entre les interprètes. Cette qualité relationnelle induite par le souffle permet le contrepoids : tout est affaire d’équilibres ténus pour les huit danseuses qui interagissent dans une temporalité lente suspendue au rythme de leurs phases respiratoires.
+ Spectacle présenté sur le plateau de l’Auditorium