Des retrouvailles, des surprises, des découvertes, des oeuvres à revoir. Nous avons joué cette fois-ci la carte du pluralisme, nous avons mélangé les styles, les époques.

Des artistes ont amené leurs dernières créations. Nous avons aussi cherché, dans notre vivier, des créations plus anciennes. L’une d’entre elles était exposée en 1956 lors de l’ouverture de la galerie sise alors à La Chaux-de-Fonds.


Exubérance d’un dessin à la craie pour « Circuits intérieurs » ; « Gogogirl », une huile évoquant la lutte pour la représentation des femmes peintres ; dans le même secteur, une peinture à l’huile aussi spontanée qu’irrationnelle proposant une vision émotionnelle et personnelle du monde.

Plus loin, c’est l'absolu nécessaire des éléments formels : à intervalles exactement préétablis, des bandes parallèles de couleurs rythmant la surface de la toile dans une suite horizontale ou verticale.

La mise en opposition est une caractéristique souvent présente dans l’art. La vie du peintre n’est jamais détachée du mouvement ni de la quête de l’équilibre.

Un autre des artistes présentés utilise une forme symbolique, le bol.


Le visiteur passe ensuite dans une évocation de la nature et de sa force, puis découvre le jeu du net et du flou ; sa déambulation l’invite alors à s’immerger dans la gamme des textures et des couleurs ; puis, elle le convie à partager la beauté puissante et orpheline de la grande ville, dans le malaise existentiel du monde d’aujourd’hui.


Nous présentons également une œuvre de quatre artistes neuchâtelois à leurs débuts. De l’inattendu !


En résumé, un panorama d’œuvres parfois divergentes, qui cohabitent et s’enrichissent mutuellement.