Le corps en joie
« Donnez-moi des titres de musiques qui vous mettent en état de joie, de fête ! », c’est ainsi qu’a débuté la création de Haré Dance. Et Akiko Hasegawa de récolter 357 morceaux de musiques de tous âges et pays que familles et amis lui ont envoyés. Abondante et perturbante matière qui constitue la partition finement mixée de ce solo. Puis il y a le corps, la danse, l’ici et l’ailleurs. Au Japon, explique la chorégraphe : « Haré » et « Ké », sont des concepts qui rythment la vie. Les « Haré No Hi », sont des jours festifs où les vêtements, la nourriture diffèrent des « Ké No Hi », les jours ordinaires. » Ainsi Haré Dance convie le public à partager ce voyage intérieur et festif, où la danseuse jongle avec jubilation entre figures et postures, musiques et danses.